lundi 14 mars 2016

à Deux

C’est à toi mon amour que j’offre nos silences. Cœur de mon Cœur! Je te retrouve partout. En tout je connais la douceur, l’intimité des mots que seul le Cœur offre à la Vie. Une vie si belle, si généreuse. Oh ma Douceur ! Tu es musique, enchantement qui virevolte, qui danse en fusion. Ton regard se pose et l’objet lui est perméable… Les Deux ne font qu’Un.

3 commentaires:

Miche a dit…

Oui, pour offrir, il faut être... au moins deux...

Merciel a dit…

Oui … c’est merveilleux, n’est-ce pas? Tu me fais souvenir que quand j’avais 15 ans … il y a eu un temps où pendant des mois je découvrais l’identité absolue du « toi », d’une façon tout à fait étrange car immédiate et physique. Le « moi » absente : une trace tout douce dans la voix qui disait « toi ». Cela est arrivé tout simplement : tout d’un coup je sens que le « toi » « dit » « est » … spécial, très spécial car il résonne … en quelque chose de nouveau et de merveilleux. Une véritable découverte !!! Un Cadeau ! Il me rendait tellement heureuse. J’adorais appeler l’autre comme ça : toi, toi, toi ,,, je ne m’en lassais pas ,,, Je ne faisais que le dire et c’était une explosion de joie car l’autre n’était plus autre… et ça résonnait comme une réalité indépendante dans le son même …. Elle était là … l’Unité, Rien de plus cher ,,, tellement cette réalité était vivante en moi. Le son vibrait dans mon corps à partir de mon cœur. Une émotion merveilleuse, une Réalité que se montrait et se faisait entendre de chaque particule de l’être. Je n’ai plus vécu cette merveille comme ça… C’est ça le but, la destination de chacun, n’est-ce pas ? C’est ça Notre Héritage, la Source en chacun ! Sentir, rendre cette fusion de plus en plus Réelle. S’approcher à la Réalité du Vivant … purs comme des pages blanches… Aimer … L’Aimer … Oser connaitre cette Unité, La vivre dans la seule intimité qui nous appelle … Miche … « toi » … Tu es un tel Cadeau … Merci

Miche a dit…

Ah, chère Merciel ! L'identité du "toi" et celle du "moi", quand elles se marient c'est quelque chose, oui. Toute trace de peur, de manque, disparaît. Comme tu le dis "l'autre" est alors un cadeau. Tant de douceur, et de lumière, de clarté et de simplicité... J'aime, ainsi, entendre chanter ta voix.