dimanche 29 mars 2009

Le Lac des Cygnes

***
"Je T'aime"

Une goutte après l’autre …
Ses yeux ont pleuré
un Lac de douceur au Cœur de Mère
Un Cygne si beau, si seul
Y danse et chante
Dans chaque goutte l’Essence ...
L’amour est là …
Secret doux de Sa Candeur, de sa Tendresse
Il faut la Force du Lac,
de ses larmes au Cœur de Mère,
de ses Silences immenses
Pour avancer dans le Désert en se faisant Eau,
Une goutte après l’autre …
Sur les traces d’Or du Printemps
***

14 commentaires:

maria-d a dit…

Heureuse de vous relire chère Merciel... beau retour avec ce texte et ces photos magnifiques... le printemps est une belle saison pour faire de la bicyclette autour du lac... puisque vous êtes en compagnie des cygnes,,, je vous envoi cette vidéo que j'aime beaucoup

http://www.youtube.com/watch?gl=FR&hl=fr&v=h9dRHjIIHws&feature=related


Belle soirée à vous et merci pour vos mots à la maison
Je vous embrasse

maria-d a dit…

Où êtes vous passée chère Merciel... sur les bords du lac à bicyclette...

Amitié vers vous

maria-d a dit…

Où êtes vous... mais où êtes vous donc... partie si loin à bicyclette...

Vous me manquez chère Merciel

maria-d a dit…

Bientôt cinq mois... que vous êtes partie à bicyclette sur les bords du lac...
je vous espère en en bonne forme... et tranquille et heureuse...
à bientôt peut-être

maria-d a dit…

Les saisons passent...et vous... quand reviendrez-vous

dourvac'h a dit…

Chère Merciel (je vous vouvoie comme Maria-D.) vous devriez reprendre le sentier de votre site-aux-Merveilles ! Le coeur a besoin d'être empli de beautés du monde... Bises & Amitiés à toi (à vous) ! Vos photos, merveilleuses...

maria-d a dit…

Déjà le mois d'octobre... déjà l'automne a franchi la porte... il y a encore de beaux jours pour faire de la bicyclette sur les bords du lac... et pourtant quand reviendrez-vous...
votre tendresse me manque chère merciel

maria-d a dit…

Binetôt huit mois que nous sommes sans nouvelles de vous...

un petit signe... tout petit petit

Merciel a dit…

… Au centre du Lac elle chante la symphonie subtile de l’Amour … écoute du vent très doux, mon cœur…! "Timide" et triste … elle écoute ses silences qui remplissent de douceur l’air aimant … Le Lac chante et nous, amoureux de Lui, nous caressons sa surface et Il nous caresse … Ensemble … tout au cœur du Lac … Nous sommes ... Un seul Être … Chant du Lac, gouttes ... de ses Eaux ,,, vie de Sa vie, Cœur de son Cœur …

maria-d a dit…

Vous étiez donc venue faire ce petit signe tant espéré et je ne l'avais point entendu... il a fallu que veniez frapper à ma porte... heureuse de ce retour chère amie...merci

maria-d a dit…

Chère Merciel... pourquoi n plus rien nous conter dans votre bel espace...

Bises

Merciel a dit…

Ma chère amie ...
Je reviendrai très tôt!

Merci pour passer chez moi ... Mon coeur est si heureux quand vous venez laisser quelques mots pour moi! Comme un cadeau chaque fois!!!
Je vous embrasse très fort ...

maria-d a dit…

Le cygne

Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes,
Le cygne chasse l'onde avec ses larges palmes,
Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil
A des neiges d'avril qui croulent au soleil;
Mais, ferme et d'un blanc mat, vibrant sous le zéphire
Sa grande aile l'entraîne ainsi qu'un lent navire.
Il dresse son beau col au-dessus des roseaux,
Le plonge, le promène allongé sur les eaux,
Le courbe gracieux comme un profil d'acanthe,
Et cache son bec noir dans sa gorge éclatante.
Tantôt le long des pins, séjour d'ombre et de paix,
Il serpente, et, laissant les herbages épais
Traîner derrière lui comme une chevelure,
Il va d'une tardive et languissante allure.
La grotte où le poète écoute ce qu'il sent,
Et la source qui pleure un éternel absent,
Lui plaisent; il y rôde; une feuille de saule
En silence tombée effleure son épaule.
Tantôt il pousse au large, et, loin du bois obscur,
Superbe, gouvernant du côté de l'azur,
Il choisit, pour fêter sa blancheur qu'il admire,
La place éblouissante où le soleil se mire.
Puis, quand les bords de l'eau ne se distinguent plus,
A l'heure où toute forme est un spectre confus,
Où l'horizon brunit rayé d'un long trait rouge,
Alors que pas un jonc, pas un glaïeul ne bouge,
Que les rainettes font dans l'air serein leur bruit,
Et que la luciole au clair de lune luit,
L'oiseau, dans le lac sombre où sous lui se reflète
La splendeur d'une nuit lactée et violette,
Comme un vase d'argent parmi des diamants,
Dort, la tête sous l'aile, entre deux firmaments.


Sully Prudhomme


Beaux jours à vous... alors à bientôt...
Je vous souhaite la bonne année...

Merciel a dit…

Un grand Merci chère Maria pour ce texte si beau !!!

Moi aussi, je vous souhaite une bonne année ... pleine de douceur !

Bises douces à Vous ...