mercredi 19 mars 2008

Histoire d'un voyage

Une rose blanche s’en était allée à la découverte du monde, avec pour seul compagnon sa besace des rêves.

Dans son voyage, elle avait appris que les choses sont toutes vivantes et que l’Amour est la sève vitale qui anime chache particule de la Crèation.

Après cette découverte extraordinaire, la rose avait pris à parler avec l’Amour dans son langage secret.

L’Amour est subtil et très, très délicat, il est pur et connaît le Cœur … et si on veut le rencontrer, on doit savoir qu’il connaît seulement la delicatesse et réagit seulement aux caresses vibrantes à Son même niveau de purété et de douceur …

Jour après jour la rose avait pris confiance. Il suffisait de l’appeler et il venait, et quand il ne venait pas, cela pour elle voulait dire qu’elle ne l’avait pas bien appelé: en se cachant, Il lui avait appris l’écoute ...

Les deux retrouvés, souffle du même souffle, parlaient maintenant à travers la Coquille … fille de la mer … L’écho amoureux était merveilleux, sa puissance fermait le temps, et toute la souffrance, toutes les larmes du monde étaient comme suspendues … Une nouvelle force alors se déroulait partout … et quand la scène reprenait à vivre entre vagues et nuages, l’Espoir resurgissait, Don de Vie, Aurore aux nouvelles naissances, et dans l’Horizon, l’Arc-en-ciel était le Sourire du Ciel à la Mer !

4 commentaires:

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Merciel a dit…

J'ai supprimé ici un link publicitaire ... maintenant j'ai modifié le paramètre "qui peut ajouter des commentaires"(où j'avais selectionné l'option "Toute personne"), avec l'option "les utilisateurs inscrits" (c'est la deuxième option), est-il-correct ?
Blogger plus expert(e)qui me lis ... Merci pour repondre !

Anonyme a dit…

"Elle aussi veut la vie la plus intense, mais elle la cherche du côté de la vie timide, lente et silencieuse, sur le versant ombragé des jours, là où les pâquerettes dodelinent de la tête sous le poids de la rosée, et où les agonisants cherchent à avaler une ultime gorgée d'air."
C. Bobin / La dame blanche p.91

Merciel a dit…

Merci Maria, pour votre voix si douce …
Chercher … partout et nulle part, toujours le même espace.
Au-dedans, la Conscience ... se fait parfois regard de tendresse infinie …
Elle sait chercher l’Instant qui conduit où Il veut …
Alors dans l’espace de cette liberté adorante et toute intime de l’être, le Vent berce l’enfant avec les histoires de ses rêves …

Bonne nuit, Maria, et une bonne journée pour demain ...