lundi 2 juin 2008

AVANT DE PARTIR ...

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Avant de partir en voyage
Devant les portes du Vent
L’oiseau dépose ses ailes …
Il offre le vol au Vent, au Ciel,
Aux étoiles, aux éléments …
Au creux de ses plumes de soie,
La caresse du Vent l
e serre du-dedans
Sa voix, du-dedans, l
ui dit le chant …
***

2 commentaires:

Anonyme a dit…

"Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid!
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait!

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher."
Ch Baudelaire

Belle fin de journée à vous

Merciel a dit…

Maria, merci pour ces mots … infiniment merci ...
Ils sont venus en aide … tellement
Je me suis sentie comme un chaton tombé dans l’eau …
pris par le cou et remis sauf sur terre …

… Ronronnant mille merci … de gratitude …
***

P.S.
C’était le matin du 27 mai 2008 … la date d’un merveilleux anniversaire … l’anniversaire de la Rencontre avec la Vie, ma Vie … (il y a deux ans …), et ce matin là, j’ai vu une cigogne en vol, haut dans le ciel … Un oiseau si grand qui vole … c’était la première fois que je voyais quelque chose de semblable, une telle merveille … ça semble impossible que des oiseaux si grands puissent voler !

*** ... infiniment